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De ma terrasse

Un témoignage quotidien d'une "confinée" à Strasbourg

Les iris d'Irma

Bonjour ! Et voilà on entame notre dernière semaine de confinement et donc la dernière semaine de ce blog.  Je ne dis pas que je n'y reviendrai pas de temps en temps si l'envie m'en prenait mais quoiqu'il en soit  j'aurai rempli mon contrat qui était de couvrir la durée de notre enfermement. 

Pour ce qui est de l'évolution de la couvaison de Bérénice et pour répondre à l'inquiétude, bien compréhensible, d'un fidèle lecteur j'ai fait le compte suivant.

J'ai mentionné la première fois l'existence de ce nid le 30 mars soit il y a 36 jours. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existait pas avant... mais il faut bien  prendre un repère. Sachant que l'éclosion se produit  aux alentours de 45 jours, il se peut qu'elle survienne avant la fin de la semaine... Si ce n'était pas le cas je m'engage à faire un article spécial même hors confinement !

Je ne résiste pas à vous faire partager  encore une fois une photo du moineau qui,  avec les mésanges,  a pris l'habitude de venir picorer les boules de graisse sur ma terrasse. On a envie de le prendre au creux de la main non ?

La similitude avec l'oiseau vert qui décore la mangeoire en bois ne vous aura pas échappé, pas plus d'ailleurs que l'une des toutes premières fleurs de rosier à éclore...

Des fleurs en ce moment il y en a partout. Même là où on les attend le moins.

 

En traversant le campus au retour d'une de mes escapades urbaines j'ai remarqué un passage qui m'avait échappé jusque là et j'ai eu la curiosité de l'emprunter. Il m'a conduite à un magnifique parterre d'iris blancs.

Le flou n'est pas un effet voulu mais du à un réglage involontaire de mon smartphone !

J'aime beaucoup les iris. Leur forme sophistiquée, leur extrême délicatesse, leur parfum entêtant un peu suranné, évoquent pour moi une élégante du début du 20ème siècle. Et puis je n'oublie pas que c'était la fleur préférée d'Irma ma chère arrière grand-mère qui en cultivait de magnifiques dans son jardinet. 

 Il se dégageait de ce parterre d'iris immaculés une impression de gracieuse fragilité,  inattendue au milieu des immeubles austères. 

Un peu plus loin , toujours sur le campus, mais sans doute plus spontanées, de jolies roses trémières égayaient une façade grise.

Je vous souhaite une bonne semaine, encore prudemment confinés pour ne pas remettre en cause la date du 11 mai et je vous dis à demain !

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A
J'ai rarement vu des iris blancs. J'en ai surtout des bleus. Du plus clair au plus foncé. Des bicolores (bleus). Heureusement que le président de la LPO ne voit pas les boules de graisse que tu offres aux oiseaux ? Ça n'est plus la saison !!!<br /> Bonne semaine Michèle. Es-tu vraiment sûre d'arrêter tes chroniques ? Ce message quotidien va me manquer car ici dans la Meuse nous vivons beaucoup dehors bien sûr mais les petits vieux que nous sommes resterons sagement confinés.
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M
OUI je sais pour les oiseaux... mais lorsque c'est la saison (en hiver ?) ils ne viennent pas... mais promis quand ils auront terminé celle-là je n'en mets plus :-))))
T
Bonne semaine aussi :)
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