25 mars 2020 (jour 7)

Bonjour les confiné(e)s, c'est l'heure du blog !

Aujourd'hui temps ensoleillé, légère brise - température extérieure à 15:00 h : 16°3

Hier un de mes plus fidèles lecteurs a reconnu dans le couple de canards boudeurs des ouettes d'Egypte !  Voici ce qu'il en dit : "Elles sont assez grosses, broutent l'herbe des berges et se perchent souvent (on en voit régulièrement sur les murs de l'Hôpital Civil et sur les pontons du canal).Elles ont été introduites en Europe et sont trop nombreuses en Alsace. D'ailleurs, depuis plusieurs années des arrêtés préfectoraux en limitent leur nombre." Bon et moi qui pensait avoir déniché l'oiseau rare !

J'aurai peut-être plus de chance avec la grèbe huppée qui est venue faire un tour par ici. Elle a de l'allure non ?

C'est décidé je vais m'acheter un "objectif de conversion" autrement dit un téléobjectif pour mieux capter la faune qui peuple le canal  et ses alentours !

A part inciter à l'observation de son environnement,  le confinement peut aussi donner des envies de rangement et de ménage.

J'ai commencé à trier les papiers inutiles, je vais continuer avec les vêtements. Mais il y a un endroit dans la maison qui échappera à ma frénésie,  c'est mon tiroir à bordel.

Que ceux  d'entre vous qui n'ont pas un coin de leur appartement équivalent  à mon tiroir lèvent la main. Un tiroir à bordel c'est le lieu où  l'on "range" tout ce que l'on ne sait pas où mettre ailleurs ou ce qui a bien une place attitrée quelque part dans l'appartement mais où, là, tout de suite, on a la flemme de  le ranger.

 Un tiroir à bordel a plusieurs avantages.

Tout d'abord ça évite de laisser trainer ici et là tout et n'importe quoi : les élastiques, les piles dont on ne sait plus si elles fonctionnent encore ou pas, la pompe à vélo, les clés qui ouvrent ou ferment on ne sait plus quoi, les rouleaux de scotch au bout du rouleau, bref des trucs, des machins et des choses que l'on pourrait peut-être aussi bien jeter à la poubelle sans que ça nous manque vraiment mais qui sont indispensables à notre équilibre mental !

C'est aussi le lieu où l'on peut toujours espérer trouver ce que l'on cherche désespérément et qui ne se trouve pas dans sa niche habituelle. Le tiroir à bordel c'est  le lieu de la dernière chance...

Et puis il y a la joie de la découverte. On y retrouve, toute attendrie,  la carte de ce restaurant où..., le bon de réduction périmé depuis 3 mois,  les cartes  de fidélité que l'on a jamais sur soi quand il faut,  l'ordonnance que l'on a tant cherchée, y compris dans ce tiroir, et dont la perte nous a obligé à affronter la terrible secrétaire de notre ophtalmologue pour lui demander poliment si elle ne pouvait pas nous en renvoyer une autre...

Bref,  farfouiller dans le tiroir à bordel c'est une aventure. Alors le ranger ! Non !  Jamais de la vie !

Quand il est trop encombré on arrive toujours, en poussant un peu, à trouver encore une petite place. Et puis rien n'empêche d'avoir 2 tiroirs à bordel...

Pour terminer je ne peux pas ouvrir ce tiroir sans penser à la réflexion d'une amie devant mon embarras à lui dévoiler ce fouillis  : "Ne t'inquiète pas, me dit-elle,  on est habitués :  c'est toute notre maison qui est comme ça!" 

Alors vive le (ou les) tiroir(s) à bordel !

Au revoir et à demain !