Passé, présent, futur.

Bonjour les confiné(e)s, c'est l'heure du blog.

Je suis sûre que vous aussi vous frémissez à la vue de gens, dans les vieux  films, téléfilms, séries ou lors de  rediffusions d'émissions anciennes, qui fument dans les lieux publics,  sur les plateaux de télé, dans les trains ou dans les avions. Comment était-ce possible ? Etions nous inconscients ?

Eh bien  aujourd'hui après plus d'un mois de confinement, il m'arrive de m'étonner de voir des gens vivre "normalement" dans les films et les séries, obligatoirement tournés avant le confinement.  Comment pouvaient-ils s'entasser ainsi dans le métro, dans les ascenseurs,  sans masques, sans respecter les distances de sécurité ? Se passer des objets sans prendre aucune précaution, ouvrir et fermer des portes sans désinfecter les poignées... ?

Nous vivions alors si dangereusement !

Il y avait bien une annonce qui nous mettait  timidement en garde contre le risque d'attraper la grippe par la transmission des virus et autres bactéries matérialisés par une multitude de chiffres qui s'accrochaient à nos mains et que nous nous collions allègrement sur le  visage. Mais nous la croyions  réservée aux inconscients qui se risquaient à ramasser les kleenex usagés qui trainaient par terre. 

Garderons nous ces gestes dits "barrière" ?  Feront-ils désormais partie de nos réflexes naturels alertés que nous sommes sur les risques de transmission  de virus insidieux ?

Parfois je m'amuse à imaginer l'étonnement de ceux qui viendront après nous en découvrant que nous nous déplacions dans des véhicules bruyants et polluants, que nous tombions malades et qui sait ? peut-être  aussi que nous étions mortels.

A moins qu'il n'y ait un brutal retour en arrière, comme dans la chanson irrésistible de Boris Vian  chantée par Serge Reggiani : "L'homme fossile".

A demain !